Les témoignages
La réforme de la formation professionnelle, tout le monde y gagne ! Jeunes de 16 à 25 ans, demandeurs d’emploi, salariés et chefs d’entreprise, chacun peut utiliser un dispositif qui répond parfaitement à ses besoins (insertion dans la vie active, développement de compétences, renforcement de la compétitivité de l’entreprise…). Pour vous convaincre de suivre l'exemple de celles et de ceux qui ont déja expérimenté l'un des dispositifs majeurs de cette réforme, cliquez sur le dispositif de votre choix.
Le contrat de professionnalisation | Le DIF (Droit Individuel à la Formation) | La période de professionnalisationDidier, chef d’entreprise (Pyrénées Atlantiques)
Entreprise de menuiserie bois et aluminium
« Je viens d’embaucher 3 jeunes de moins de 26 ans en contrat de professionnalisation. La première étape consiste à les remettre en situation de travail. Je vais d’abord évaluer leurs acquis sur les postes qu’ils vont occuper et ensuite leur proposer des formations sur mesure en fonction de leurs lacunes théoriques. Ces formations seront assurées par l’encadrement de l’entreprise. L’idée : leur permettre de découvrir l’ensemble des postes en atelier et sur le chantier, le tout pendant 6 mois. Chaque jeune a été accueilli par un de mes salariés, qui les accompagne à leurs débuts dans l’entreprise. Au-delà, ils ont tous les 3 un tuteur/référent pour toute la durée de leur contrat.
Grâce au contrat de professionnalisation, je prends davantage le temps d’accueillir et d’intégrer des jeunes. C’est un système plus souple et plus ouvert que le contrat de qualification. Il facilite clairement l’apprentissage des savoirs et des savoir faire. Et demain, je compte renouveler l’expérience, enrichissante au plan humain et professionnel. »
Témoignage d’Estelle, 31 ans en contrat de professionnalisation au siège de la SADE
« Après une première expérience professionnelle de sept ans en pédicurie-podologie, j'ai choisi délibérément de changer de voie et de m'orienter vers le métier d'assistante qualité environnement. Ma faculté d'adaptation, mon sens des responsabilités et mes qualités relationnelles m'ont poussé à faire ce choix. C’est en contrat de professionnalisation que j’intègre une équipe d'animation qualité environnement au siège de la Sade. Grâce à mon tuteur toujours à l'écoute, j’ai su m'adapter rapidement au monde de l'entreprise. Ce dispositif de formation conjugue théorie et pratique. Il permet de mettre en oeuvre immédiatement les acquis théoriques et de se sentir responsabilisé. J'ai l'impression de faire partie à part entière de la Sade, étant chaque jour confrontée à la réalité de l’entreprise. Parallèlement, je suis à même de collecter toutes les informations théoriques grâce à mes professeurs, et ainsi de pouvoir mener à bien la mission qui m'est impartie. Obtenir un diplôme d'assistante qualité environnement par le biais du contrat de professionnalisation est à la fois un plus pour moi et pour l’entreprise puisque je suis déjà opérationnelle. »
Témoignage de Mohsen, tuteur :
« Le principal atout du contrat de professionnalisation est à mon sens de préparer Estelle à un métier d'animation qualité et environnement et de l’aider à préparer son diplôme ou d’obtenir une qualification. C’est aussi pour elle le meilleur moyen de s’adapter à notre entreprise et aux objectifs que nous lui fixons, donc au monde de l'entreprise en général. Les situations réellement vécues et les analyses et mises en oeuvre de solutions auxquelles elle a participées pour, soit mettre à jour le système de management, soit présenter les solutions, soit les "vendre", c’est-à-dire négocier et former le personnel ( d’encadrement ou d’exécution ) aux améliorations apportées, sont autant d’expériences qu’Estelle aura emmagasinées au cours de sa formation. En tant que tuteur, je ne me considère ni comme formateur, ni comme enseignant. L’accueillir, faciliter son intégration, la soutenir sur le plan théorique, développer aussi son sens de l’autonomie, lui donner confiance en elle, la motiver, et puis savoir l’évaluer et lui donner les moyens d’évoluer dans sa fonction, c’est sur tous ces points que j’accompagne Estelle. »
Stéphanie, responsable d’un centre de formation.
« Nous sommes partenaires d’une grande enseigne de la distribution dans le cadre de leurs contrats de professionnalisation visant l’obtention d’un certificat de qualification professionnelle (CQP). Aujourd’hui, nous notons une excellente intégration des jeunes en contrat de professionnalisation dans cette entreprise. Il s’agit là d’une vraie formation. De courte durée, celle-ci permet une intégration rapide et surtout une reconnaissance de la branche lorsqu’elle abouti à un CQP. La plupart des jeunes en contrat de professionnalisation me posent souvent la même question, à savoir : « Est-ce que je vais pouvoir évoluer ensuite ? » et je n’ai qu’une réponse : « Ca ne dépend que de vous ! »
Claudie, tuteur
« Dans le cadre du contrat de professionnalisation, le tuteur est quelqu’un d’important. Il est là pour accompagner le jeune au plus près, il doit être disponible pour lui car le contrat de professionnalisation c’est une démarche qu’on fait main dans la main, un engagement mutuel… »
Frédéric, manager de rayon, Ecolier Maroquinerie Drugstore
« Le contrat de professionnalisation ?
Je dirai que c’est la meilleure formation pour devenir chef de rayon. Elle permet d’allier le théorique au terrain, et ça, c’est rare pour une formation. L’enseignement théorique nous permet de prendre du recul par rapport à notre position en magasin, on apprend beaucoup du point de vue de l’humain. On acquiert un bon esprit d’équipe, je pense. Il faut aussi dire que ce sont des professionnels qui nous forment, pas des professeurs. Or, leur vécu est impressionnant et va au-delà d’une simple formation. »
Nicolas, manager de rayon crémerie fromage
« A 23 ans, je suis Manageur de rayon.
Grâce au contrat de professionnalisation, à de bons formateurs et une formation terrain enrichissante et bien suivie par l’entreprise, j’ai pu passer du statut d’employé de commerce à Manageur de rayon en une année seulement. Le contrat de professionnalisation, c’est d’abord un investissement personnel. On apprend énormément chaque jour. Jamais deux journées ne se ressemblent et la formation est plutôt agréable dans le sens où la répartition boulot/école est bien dosée. »
Dominique, facteur de clavecins, Albens (73)
« C’est en 1979 que je me suis formé au métier de facteur de clavecin, qui consiste à restaurer, entretenir et fabriquer des clavecins. Aujourd’hui, je possède un savoir-faire que je suis seul capable de transmettre. Mon projet : intégrer une personne handicapée de plus de 45 ans à temps partiel à partir de mars 2005 et en tant qu’assistant. J’ai donc contacté l’OPAREG qui m’a proposé de recourir au contrat de professionnalisation. Un dispositif qui va me permettre de former et de préparer mon nouveau collaborateur au métier de facteur de clavecins. Au terme du contrat, c’est-à-dire 24 mois, et si tout se passe bien, je pérenniserai l’emploi de mon collaborateur. »
Alain Talbot, chef d’entreprise, Blois (45)
« Je cherche à former des jeunes dans le milieu de la fourrure. Le contrat de professionnalisation m’a permis de prendre Laetitia dans mon entreprise pour lui apprendre un métier en voie de disparition. Laetitia a donc intégré mon entreprise dans le cadre de son stage en entreprise compris dans la formation BEP qu’elle faisait. Et en mars 2005, elle est revenue me voir pour se former en fourrure. Et là, après avoir consulté l’OPAREG et l’ANPE, je lui ai proposé un contrat de professionnalisation. Un dispositif grâce auquel Laetitia va obtenir un CAP de fourrure. Il porte sur 700 heures de formation et offre à la jeune apprentie une rémunération à 100% depuis septembre. L’avenir de Laetitia, je le vois directement lié au mien. Et si elle reprenait demain l’atelier, ce serait plutôt bien, non ? »
Fernando, Directeur de site (Yonne)
Entreprise d’équipements pétroliers
« Depuis plusieurs années, mon entreprise, développant ses exportations, évolue dans un environnement où l’anglais devient indispensable. Jusqu’à présent mon plan de formation permettait aux seuls salariés directement concernés (commerciaux, acheteurs essentiellement) de bénéficier de cours d’anglais. Aujourd’hui, grâce au DIF, de plus en plus de personnes peuvent bénéficier de ce type de formation, et ce, quel que soit leur profil ou leur niveau hiérarchique. Ainsi, des opérateurs amenés à rencontrer des contrôleurs étrangers ou des collaborateurs appelés à faire visiter les ateliers suivent des cours d’anglais. Concilier l’intérêt de l’entreprise et les souhaits personnels d’évolution de mes salariés tout en conservant mon nombre d’heures travaillées, dans la mesure où les formations DIF se déroulent hors temps de travail, et bien, c’est une réalité ! »
Bernard, Directeur des Ressources Humaines (Yonne)
Entreprise de la métallurgie
« La période de professionnalisation et le contrat de professionnalisation me permettent, par leur souplesse d’utilisation, de les combiner entre eux tant pour intégrer de nouvelles compétences que pour renforcer celles des salariés.
Développer le domaine « Hygiène Sécurité Environnement » s’est imposé comme une nécessité dans mon entreprise. J’ai donc donné à un salarié la responsabilité du service. Après une évaluation, nous avons opté pour une période de professionnalisation, ce qui a permis à mon salarié une prise de fonction plus efficace et plus rapide.
D’autre part, pour compléter ce service, un jeune a été embauché sous contrat de professionnalisation. Là aussi après évaluation, un contrat de professionnalisation lui a été proposé par le centre de formation. Il pourra ainsi accompagner l’évolution du service et acquérir une qualification reconnue. »